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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 22:14

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Aéroport de Rejkjavik - 1er juin 2011

P1906 16-08-10

Aéroport de Rejkjavik, le 16 juin 2010

On ne se l'était pas dit, mais la photo devait être faite. L'aéroport de Rejkjavik, mêmes jeux pour enfants, mêmes enfants à jouer... mais 10 mois se sont écoulés. 10 mois de dépaysement en famille dans un bien beau pays dont on a découvert à peine le quart.

De beaux paysages on en a vu en automne, en hiver, au printemps... pas sûrs d'avoir connu le printemps d'ailleurs.

Des gens formidables et chaleureux, nous en avons rencontré beaucoup et certains ont fait leur place dans nos coeurs.

Surtout des "Aaaah!" et peu de "Beurk" tout au long de cette année.

et c'est déjà l'heure de rentrer.

Faire ses valises - on avait oublié ! Jongler entre deux avions et deux trains - ça on voulait l'oublier !

Mais tout s'est bien déroulé avec des enfants fatigués à l'arrivée, mais tellement heureux de retrouver leur chambre.

Nous retrouvons notre maison, poussièreuse mais bien debout. Elle nous a attendus tout ce temps fidèlement. Un dîner quiche / fromages en rafale (merci Flo et Papa/Maman), que cela nous manquait !  Une nuit un peu agitée entre décalage horaire et grosse fatique. Petit déjeuner au goût de brioches et de pains au chocolat. Et une escapade au bord du Louet pour faire trempette.

Nous flottons encore entre tristesse d'avoir quitté notre vie canadienne et bonheur de retrouver notre chez-nous. Mais nous aurons l'occasion de vous en-reparler de vive voix dès que l'on se verra.

En tout cas, c'était bien le Canada !

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 22:34

    Notre périple Québec / Ontario s'est achevé après trois semaines de visites, de routes, de paysages sublimes et de "Papa" et "Nounou" - nouvellement baptisés par Paul pendant ces trois semaines (Papa c'est comme ça que Maman appelle PapyGé / Nounou - j'avais pas envie de faire comme mes soeurs !). Il est temps maintenant de présenter notre chez-nous canadien à Gérard et Thérèse qui nous accompagnent pour nos derniers jours.

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Invitations à dîner, balades traditionnelles de rigueur, miammiam habituels... et des moments plus difficiles avec les au-revoir à la garderie pour Madeleine et l'école pour Jeanne.

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Marie-Noëlle en profite pour partir 4 jours à Fredericton (Nouveau-Brunswick) pour le Congrès 2011 qui rassemble 5000 personnes, tous professeurs d'université ou conférenciers répartis en plusieurs spécialités. Marie-Noëlle y faisait une communication.

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Pendant ce temps-là nous avons envoyé Thérèse et Gérard à Cape Breton pour occuper les filles...pour laisser Papa et Paul faire le grand ménage dans la maison.

Les grands et les petits sont revenus enchantés de leurs escapades malgré un temps plus que mitigé.

Et nous voilà prêts à partir... ou presque.

 

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 21:32

un peu d'histoire en cette ligne droite qui nous attend avant de rentrer dans nos pénates.

Nous parcourons ce qui représente l'Acadie. C'est en 1632 qu'une quarantaine de familles, en provenance du Poitou, viennent fonder l'Acadie. Installées tout d'abord en bord de Baie de Fundy, puis en Nouvelle-Ecosse, elles atteignent vite des rendements agricoles supérieurs à ceux de la France et du Québec. La France les oublie vite et ces familles seront victimes du traité d'Utrecht qui cède l'Acadie à l'Angleterre. Acadie devient Nova Scotia...ça sonne plus english !  Les Acadiens, réputés pour être diplomates (ou hypocrites...bouteille à moitié pleine...), négocient le maintien de leurs terres avec les Anglais jusqu'en 1744 où ils sont sommés de prêter serment d'allégeance à la Couronne. 10 ans de refus les obligeront à quitter la Nouvelle-Ecosse, c'est le Grand Dérangement. On les retrouve délogés à Belle-Ile (France), en Louisiane (les Cajuns) et au Nouveau-Brunswick et en Gaspésie. Voilà pourquoi l'héritage francophone est si fort tout au long de notre passage. 

plage

Des lieux semblent incontournables (lorsqu'ils sont ouverts) : Bouctouche - et le village de la Sagouine, oeuvre d'Antonine Maillet, qui a rendu célèbre la culture acadienne, Pointe-à-la-Croix qui a scellé le sort anglais de la Nouvelle-France, Nouvelle et le musée acadien du Québec...

On entend plus du "chiac", mélange d'anglais et de français, mais il n'est pas rare de voir régulièrement le drapeau acadien flotté devant les maisons : bleu, blanc, rouge agrémenté de l'étoile jaune "Maris Stella" (l'hymne acadien est l'Ave Maris Stella). 

piqueniqueplage

La côte est belle et pleine de plages. Après un déjeuner sur l'herbe sur une langue de sable en plein coeur du plus grand parc du Nouveau-Brunswick - Kouchibouguac, l'ultime étape du voyage sera la capitale du homard, Shediac (www.lobsterfestival.nb.ca ), où on peut découvrir le plus gros homard au monde !

shediac

Dîner "Ultime" pour Thérèse et Gérard avec une assiette à partager à deux : des rouleaux de homard, un demi homard... avec la serviette qui va bien autour du cou. On se croirait dans "Le mariage de mon meilleur ami" (oui je sais je me répète!).

shediac homard

Et le voyage touche à sa fin...  5800 km parcourus en 4 semaines. 4 provinces traversées. Des milliers de paysages en tête. Et de beaux souvenirs dans les coeurs.

 

 

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 19:00

perce 2

Magnifique paysage du haut de notre chalet "Pic de l'Aurore" à Percé. La vue est digne d'une carte postale : vue sur la baie et le rocher de Percé, avec au loin l'île de Bonaventure. Et bien voilà à quoi ressemblera le programme de la matinée.

rocherpercéperce

L'inévitable "hors saison" - "ouvre en juin" n'ayant pas atteint Percé, nous partons pour une croisière autour de l'île Bonaventure, deuxième point majeur du pélerinage de Thérèse. Une heure de balade autour du rocher et de l'île pour y découvrir phoques (-alors) se dorant les moustaches et des milliers de fous de Bassan, tout juste revenus de leur migration sud-américaine.

phoquespercé

percé picaurore

Une chance encore aujourd'hui, le soleil est de la partie pour la croisière.

Pour votre information, le rocher de Percé s'est formé il y a 350 millions d'années - rien que ça ! - et mesure aujourd'hui 433 mètres de long et pèse 5 millions de tonne. Euh non non on n'a pas vu la balance.

foubassan.jpg

Quant à l'île, déjà à l'époque des Micmacs et des morutiers basques, normands et bretons, ses eaux sont très poissonneuses. L'île n'est plus habitée aujourd'hui et n'ouvre que l'été pour les touristes avec un restaurant sur place.

Pas de baleines aujourd'hui à l'horizon mais nous espérions bien tout de même !

  jeanne bateau Thérèse bonnet

Nous continuons notre route en direction du Nouveau-Brunswick au milieu de paysages plus doux et plus vallonnés. Nous découvrons ce qui est appelé ici : le barachois - une étendue de sable entre mer et terre, délimitée par un reste d'eaux de mer. Plus joliment dit : des plans d'eaux situés à l'estuaire d'une rivière.

 

Les villes qui suivent sont sans grand intérêt : Chandler, Pabos Mills avec un arrêt pique-nique sur la plage couverte de bois flottés, Port-Daniel-Gascons pour arriver dans la baie des Chaleurs. De nombreuses plages tout du long qui inviteraient à s'esbaudir si le ciel couvert qui nous menace n'était pas devenu (enfin ! :) ) notre lot de fin de journée. Et ce jusqu'à notre retour à Antigonish.

 

Nous retrouvons petits cours d'eau, vallons et collines verdoyantes (et oui il pleut !)... Les noms de villages devraient pourtant nous encourager à espérer : Hope, Bonaventure, Nouvelle. Arrêt photo à Gesgapegiag, réserve de la communauté indienne micmac avec une église en forme de Wigwam géant, tipi. La Vierge iroquoise, Catherine Tekawitha et chantée par Léonard Cohen, s'est converti au christianisme avant de mourir en 1680 à l'âge de 24 ans d'avoir trop fait pénitence... comme quoi pécher ça conserve ! :)

  wigwamcatho

Nous longeons le sentier international des Appalaches (SIA)... mais oui meussieuxmaadaame ! Matapédia est le point de départ québecois du SIA reliant le Nouveau-Brunswick puis le Maine aux USA. Au total 1085 km.

Nous faisons notre arrêt à Beresford, ville inconnue des guides, mais qui nous offre une nuit à 7 dans la même chambre...hum on aime ça les odeurs de chaussettes et les ronflements (âmes sensibles s'abstenir !). Ca sent le retour et les enfants (comme les grands) se réjouissent de poser les valises à Antigonish.

papapaul

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 05:23

Retrouvez le lieu où a été prise la photo...jeannenousonmarcheouah !tousensemble

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:08

    forillon piquenique

Nous profitons du temps clément pour continuer à découvrir ce que la Gaspésie peut offrir.

Nous logions dans un village appelé Grande Vallée en face du bord. Petit déjeuner pris dans la chambre sous forme de camping, puisque l'hôtel n'était pas ouvert. Ce qui ne nous a pas empêché de partir du bon pied.

petitdej

Montagnes, forêts, parcs, côtes accidentées, plages... les paysages se suivent et ne se ressemblent pas. Et pourtant les commentaires résonnent dans la voiture : on dirait l'Ecosse, mais là ça me rappelle la Norvège...et nous voilà arrivés au Parc National de Forillon.

forillon2

A l'extrémité de la péninsule entre golfe du Saint-Laurent et la baie, ses paysages sont façonnés par l'érosion. On nous avait prévenus, au parc Forillon vous découvrirez ours, orignaux, renards et porcs-épics. Seuls ces derniers ont été assez peu farouches pour se laisser photographier. Des baleines au loin ont soufflé pour nous souhaiter la bienvenue. Nous commençons à parler des orignaux comme les nouveaux "Nessi" du Saint-Laurent. Mais où sont-ils cachés ?

    familleenmarche

Cap Bon Ami : pique-nique avancé à cause d'un chemin complètement envahi par la neige qui n'aurait fait qu'une bouchée de notre manque d'équipement.

Balade à Grande-Grave pour atteindre le bout de la péninsule. Cette dernière fut interrompue pour cause de fatigue et de gros nuages. Grand bien nous a pris puisque les premières gouttes sont tombées en arrivant à la voiture. Magnifiques paysages et chemin escarpé au milieu de la nature.

miamiam

Passage par Gaspé ("extrémité des terres" en micmac) pour une pause goûter devant la croix (ou du moins sa reproduction) érigée par Jacques Cartier à son arrivée le 24 juillet 1534. Une ville qui nous a paru bien insignifiante, peut-être par manque de temps, mais sûrement pas grosse fatigue et empressement à arriver à Percé.

gaspé jcartier

On emprunte une route qui "dragonne" (pour ne pas dire serpente) de haut en bas, et de virage en virage pour arriver comme par enchantement devant l'île de Bonnaventure et le rocher de Percé. Magnifique petit port de pêche, il nous attendra pour une éventuelle visite en bateau. Mais pour l'instant nous profitons de la vue de notre chalet tout en bois avec feu dans le poêle (non pas qu'il fasse froid, mais c'est uniquement pour le plaisir).

pêcheur

Les enfants dorment déjà ! le saumon fumé/poivré et la bière sont engloutis. Il ne manque plus que nos ordinateurs à fermer après le point final en nous disant que c'est un beau périple plein de richesses et de bons moments partagés.

perce

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 14:25

 

L’objectif est d’atteindre Baie Comeau, seul port ouvert en mai pour le traversier avant 16.00. Sur la route nous longeons le Saint Laurent, dont le paysage oscille entre mer intérieure et fleuve sans bord.

    cascadeUn arrêt "morning coffee" dans une pré-fabriqué, dont la gérante très sympathique nous commente la météo à venir ! Elle aurait du prévoir un pique-nique dans la voiture tous les 7 pour éviter de nous envoler sous le vent de la côte du Saint Laurent.

  bateau

 C’est avant tout notre dernière ligne droite (ou presque) au travers de la Gaspésie. La Gaspésie sonne doux à nos oreilles et devrait nous offrir une diversité de paysages. Baie Comeau n’offre que peu de charme. Siège de la Compagnie de Papier de Québec et d’Ontario, la ville est très industrielle et ne donne pas envie d’y rester… Nous prenons le temps de nous geler les doigts en traversant la rue principale pour justifier l’arrêt dans un café. Point de départ pour découvrir le complexe Manic-Outardes : le plus grand barrage à voûtes multiples et à contreforts du monde. Euh nous la technique, à part Gérard, c’est pas correc’… on laissera donc les 450 km A/R à faire pour le découvrir.

baie-comeau

Les passagers sur le pont, la voiture garée dans le bateau et c’est parti pour deux heures trente de traversier / traversée. La mer … oups le fleuve est calme et malheureusement aucune baleine à l’horizon, monnaie courante du pont du bateau. Les petits et grands ont apprécié. Et nous voilà à Matane. Timing excellent car nous débarquons pour arriver deux minutes plus tard à l’hôtel Belle Plage. Deux chambres contigües avec une vue sur le fleuve qui n’en finit pas de  s’étirer. Une soirée « gastronomique » (avec trois enfants) nous permettra de profiter d’un homard flambé au cognac et au madère, noix de St Jacques grillées à la sauce aux courges et brochettes de St Jacques / crevettes sur penne. Un délice terminé par les enfants par le buffet de desserts. Il faut dire que le restaurant est réputé pour le « fumage » de ses poissons. Une nuit reposante.  

(les photos s'en suivent très rapidement)

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 04:27

Fjord1.JPGDimanche 15 mai...

 

Le Saguenay...une région réputée pour ses bleuets mais aussi pour le Lac Saint Jean et le célèbre fjord.

 

Nous passerons rapidement à Chicoutimi pour y faire nos courses du pique-nique dominical. Métropole économique et industrielle du Saguenay, Chicoutimi n'a de merveilleux que son panorama sur les falaises arrondies creusées par le Saguenay dans sa course vers le Saint-Laurent. Pour le reste, elle offre aux locaux de nombreuses centrales hydro-électriques, des papeteries, des usines d'aluminium.

 

Nous choisissons de longer le fjord Saguenay par la route 172-Nord. Il faut savoir que le Saguenay fut pendant plus de 4000 ans, "le chemin qui marche" ou la rute fluviale pour les Premières Nations, qui remontaient la rivièe en canoë pour rejoindre les territoires de trappe. Lorsqu'il débarqua en ces lieux, en 1534, Jacques Cartier entendit parler des formidables richesses de la région. La colonisation débuta en 1838. Le fjord permit d'industrialiser la région. Le Saguenay (155 km) atteint, en certains endroits 1500m de large, et sa profondeur moyenne est de 240m.

Quelques étapes jolies : Saint-Fulgence, Sainte Rose du Nord, L'Anse de Roche pour finir à Tadoussac. Fjord2.JPG

 

Fondé en 1838, le village de "Sainte Rose du Nord" est délicieux. C'est d'ailleurs là où la majorité des scènes du film "Le bonheur de Pierre" avec Pierre Richard et Sylvie Testud (2009) ont été tournées. Oui, bon, si vous n'avez pas vu le film...ce n'est franchement pas grave !

Fjord3.JPGToujours est-il que le village est niché dans une anse, entre deux escarpements rocheux, et si votre conducteur est assez courageux pour vous emmener au Belvédère, vous y découvrirez un panorama exceptionnel. Formidable lieu pour un pique-nique de méli-mélo de sandwichs, crudités et ...bleuets !

 

En continuant à longer le fjord, on ne peut qu'être déçus de ne jamais pouvoir l'approcher de plus près qu'à Sainte Rose du Nord. Ensuite, il faudra admirer les pins et conifères, se suffire des quelques rivières ou cascades et rester sur sa fin...oui, on est déçus ! Nous pensions pouvoir aller contempler le fjord mais il faudrait pour cela que les Saguenois aient pensé aux touristes. L'ont-ils fait exprès pour protéger Dame-Nature ? D'après le Guide Vert, en 1983, le parc du Saguenay fut créé pour protéger les rives du fjord...il s'étend sur plus de 300 km et pour y entrer, il faut prendre le fjord par le Sud et payer quelques malheureux dollars. Une seule entrée...mouaif...si j'aurais su...:):):)

 

Tadoussac2.JPGArrivés à Tadoussac, la capitale québecoise de l'observation des baleines, nous jouons sur la plage. L'hôtel du même nom est coiffé d'un rouge qui, parait-il, attire le touriste américain. La petite église avec son toit rouge, est à croquer. Le cimetière est visité par quelques marmottes. Le centre de découverte et d'interprétation des mammifères marins n'ouvre que le lendemain. Nous le savons bien : nous sommes des touristes en pleine période 2 de dégel, autrement dit, des touristes égarés dans les saisons ! Tadoussac1.JPG

Une fois à Tadoussac, c'est comme par hasard, l'heure de la glace. Le Guide du Routard a gentiment fait état d'un café réputé pour ses pâtisseries : gaufres à l'érable, glace au chocolat et noisettes à l'ancienne, torte au capuccino. Et vive les kilos !

 

De Tadoussac, nous filons vers les Escoumins. Deux chalets géants nous attendent dans cette région innue. La vue sur le fleuve Saint Laurent est à perte de vue. Jeanne et moi en profitons pour faire un peu d'escalade sur les rochers. PapyGé et Damien goûtent aux cigarettes parfumées aux raisins qu'ils ont achetés dans une autre réserve indienne. Et puis, on se laissera tenter : un verre de whysky, du "Canadian Premium"...les amateurs au nombre de 3 (trouvez l'intrus) le qualifient de "fort bon". Surtout au coucher du soleil !

Tadoussac3.JPG 

 

 

 

 

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 03:48

Samedi 14 mai...

 

Pour la Xième fois, Damien refait le coffre...en essayant de gagner de la place à chaque fois, très fièrement ! Nous voici partis pour le Lac Saint Jean. En passant par le parc national de la Jacques Cartier.

 

Saguenay2.JPGLe guide vert Michelin le décrit comme "une vallée spectaculaire, profonde de plus de 550 m, couverte de feuillus, une rivière capricieuse, un plateau montagneux criblé de lacs, une forêt boréale au coeur de la partie la plus élevée du massif des Laurentides, un paysage sublime : voilà les principaux ingrédients du parc national de la Jacques-Cartier. Autre clé de son succès : à seulement 40km de Québec, le parc peut accueillir toute l'année une foule de visiteurs qui ne souhaitent qu'une seule chose, prendre le temps d'admirer sa beauté."

Une chose est sûre : nous ne serons pas embêtés par la foule de visiteurs. Une autre l'est moins : si le parc est "ouvert toute l'année", il faut savoir que tous les sentiers ne le sont pas. A Québec, cette année, il y a eu beaucoup de neige. Et le temps a été assez mauvais ces dernières semaines. La neige n'ayant pas entièrement fondu, il n'était pas possible d'accéder à tous les sentiers. D'un autre côté, nous n'avions que quelques heures à passer au parc, alors, cela tombait bien. Le côté moins chouette était qu'il fallait payer quelques malheureux dollars pour circuler dans la nature. Nous avons pris le sentier "L'aperçu" : quelques crottes de cerfs, biches ou orignaux  (???)Saguenay1.JPG nous ont donné un peu d'espoir (enfin, nous allions apercevoir notre premier "orignal"....tu parles, ouais !), les écorces de bouleaux étaient splendides, la rivière "la Jacques-Cartier" était toute folle de pouvoir couler sans être prise par le froid, les enfants étaient heureux de pouvoir jouer à grimper sur les mini pontons et de ramasser quelques bâtons. Nous avons pique-niqué non loin de quelques chutes d'eau et avons regagné la voiture pour reprendre la route.

Saguenay3.JPG 

Nous traversons le "Parc faunique des Laurentides", surpris de découvrir encore autant de plaques de neige. En Nouvelle-Ecosse, celles-ci ont fondu il y a un mois. Au Québec, on nous l'a dit : la saison a été longue et pénible. A chaque panneau indiquant la possible "collision" avec un orignal, nous faisions de grands sourires, espérant que l'animal se montrerait enfin...mouaif ! Des panneaux de signalisation plus fréquents "risque élevé d'orignaux", puis, "risque très élevè d'orignaux" nous font jubiler. Nous cherchons du regard ces espèces attendues. Nous prions les filles de se mettre à leur recherche. PAS UN SEUL ! Navrant. Désolés, nous entamons l'ascension du parc des Laurentides. A mi-route, le ciel s'obscurcit. Les sommets se cachent. Les vues impressionnantes disparaissent pour laisser place à une sorte de mini-brouillard qui ne  durera pas mais laissera un sentiment d'inachevé. Metabetchouan1.JPG

 

Fatigués par la route, nous sommes heureux d'atteindre le Lac Saint Jean, une mer au milieu des terres d'une superficie de 1350 km2. Cela en est quelque peu déroutant de ne pas voir l'extrémité du lac. Les enfants l'appellent la "mer". Bordé de sable et de plaines, enserré par une vaste plaine ondoyante, le lac actuel ne représente qu'une modeste partie du lac d'origine, créé par la fonte des glaciers, il y a plus de 10 000 ans.

Metabetchouan2.JPGNous dormons à Métabetchouan, dans un gîte tenu par un couple de retraités bien sympathique. La décoration est vraiment très très kitsch (surtout les dessus-de-lit, les frises le long des murs et les objets en tous genres) mais l'accueil et le petit-déjeuner (bacon, oeufs, fruits, pommes de terre sautées) sont exquis.

 

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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 03:17

Quebec1.JPGJeudi 12 mai...

Nous quittons Trois-Rivières vers 9h30 après une petite visite matinale dans la vieille ville pour aller à Québec. Notre chauffeur préféré qui connait bien son équipage a choisi de nous faire arriver par Lévis d'où nous prendrons le traversier pour avoir une magnifique vue du château Frontenac. Quebec3.JPG

Succès garanti : Papygé et Mamini sont sous le charme. Mamini n'avait pas, il y a 44 ans, eu l'occasion de faire cette traversée. Elle est ravie. Papygé peut faire un max de photos, génial !

Nous prenons connaissance de notre gite "Le familial", rue de Normandie, très bonne adresse ! Déjeuner rapide d'un poulet grillé aux petits pois et glaces ! Pendant que Papygé et Mamini découvrent la ville, nous restons tranquillement au gîte. Les enfants ont besoin d'une bonne sieste. Nous les réveillerons à 16h.

Quebec2.JPGUn "pain au chocolat" à la Boulangerie Paillard. Tout ceci a un goût bien français. Nous flânons dans les rues de la haute-ville. Nous apprécions de prendre le temps. Québec, nous l'avons déjà rencontrée en novembre avec Marie-Claire et Umberto. La seule différence : cette fois-ci, il ferait presque chaud. (enfin tiède, pour vous !). Petites boutiques. L'inévitable "Roots". Le "Benjo" promis (Benjo, c'est l'enseigne pour les jouets). Nous repérons une série d'une marque allemande qui pourrait plaire à JF : Spiegelburg. Courses rapides. Diner. Dodo.

 

Vendredi 13 mai...

Au programme : le marché couvert, l'achat de foie gras québecois (faut bien y goûter, quand même), quelques cornets au sucre d'érable pour le snack du matin, la gare et son intérieur avec le dentiste sympathique. L'extérieur avec quelques oeuvres artistiques de parts et d'autres. Quebec5.JPG

 

Direction : les chutes de Montmorency. Nous savons que nous avons une chance d'y voir Vincent et Céline qui arrivent à Québec le jour même en voyage organisé avec MMA. Ce sont 350 agents qui ont gagné ce voyage. Dix cars sont attendus au Manoir pour le déjeuner. Damien et Madeleine font le guet : ce sera le dernier. Vincent et Céline sont vraisemblablement émus de nous trouver à leur premier point de chute ! Nous sommes heureux de nous retrouver même si le temps est court. Incroyable quand on y pense que nous soyons au Canada en même temps ! Madeleine est toute folle de voir son parrain alors qu'elle a quitté sa marraine seulement quelques jours auparavant. Le luxe !

 

Déjeuner pique-nique près des chutes. Seuls Papygé et Mamini auront le courage de se jeter à l'eau, en faisant la grande promenade. Ils arrivent aux pieds des chutes, les pantalons et sacs trempés mais heureux de les avoir approchées.

 

Direction le centre-commercial Les Galeries. Nous y étions allés avec Marie-Claire et Umberto et avions fait quelques tours de manège. Pour les enfants, cela fera une bonne coupure après autant de visites, balades et autres. Les enfants se multiplient : Papygé fera du "roller coaster"  et Mamini de la "Montgolfière"...le tout avec moi ! C'est la première fois que je monte sur des manèges à sensations avec mon papa et ma maman. Il aura fallu attendre 33 ans. Je trouve cela géant. Je suis soufflée par leur dynamisme. Pas besoin de faire une thèse pour comprendre que le rire est provoqué par la peur. Marie-Claire s'en souvient-elle aussi ?

 

Retour au gite. Diner au foie gras. Décevant. Mamini nous a cuisiné les "têtes de violon" au beurre. C'est plutôt pas mal : un premier goût de fougère avec un arrière-goût d'épinard. A refaire !

 

 

 

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